Je dévisage mes ravins
Racines avides d’errance
Ma voix est restée claire
Malgré l’acidité et les orages
Dont elle se sert
De la confiance à la résilience
Notre visage s’est vendu
Aux formes multiples
Aux accents intemporels
La chaleur d’un possible claque dans un verre
Puis rentrant les mains,
Notre joie se tient à bout portant
Du renoncement
Dans des silences d’ascenseur, on enfouit
Quelques rumeurs
D’autres variations les reprendront
Jusqu’au refrain commun
Notre dérive est permanente
A vouloir rejoindre notre centre
Et c’est en comprenant le kaléidoscope
Éclaté en nous, que la complexité du monde
Se rassure